Gambet Virginie
Quand l’Allemagne envahit la Belgique, Jacques Fajerstein, sa femme Elza, et leur fille Juliette s’enfuirent en France et trouvèrent un hébergement en Provence à Cavaillon dans le Vaucluse. Le 12 novembre 1943, La Résistance française à Cavaillon mena une opération dans laquelle un soldat allemand fut tué. En représailles, la Gestapo arrêta des Français suspectés d’activités de résistance et des Juifs réfugiés.
La famille Fajerstein réussit à déménager chez un voisin qui avait proposé de les héberger en cas de besoin. Cependant cette nuit-là, la Gestapo pénétra dans la maison du voisin. Sans perdre de temps, la famille Fajerstein se sauva par la fenêtre arrière de la maison et passa le reste de la nuit dans les champs. Le lendemain matin le voisin vint les chercher et les emmena dans la maison de Virginie Gambet, la veuve d’un ouvrier agricole qui vivait à Cavaillon. Elle les accueillit et prit soin d’eux jusqu’au 26 janvier 1944, où ils durent s’en aller. Elle les envoya chez des membres de sa famille dans le village de Noves dans le département des Bouches du Rhône. La Gestapo arrêta Virginie la veille de Pâques et après un interrogatoire elle fut relâchée pour manque de preuve. Après la guerre les Fajerstein retournèrent en Belgique et émigrèrent en Israël en 1949.
Le 23 novembre 2006, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Madame Virginie Gambet.
Documents annexes
![]() | Article de presse – La Provence du 28/07/2007 1 mai 2015 11:04:57 |
![]() | Article de presse – La Provence du 27/07/2007 1 mai 2015 11:04:05 |
![]() | Article de presse – La Provence du 08/07/2007 1 mai 2015 11:03:19 |
![]() | Article de presse – La Provence du 07/07/2006 1 mai 2015 11:02:23 |
![]() | Article de presse – Cavaillon libre 1 mai 2015 11:01:18 |