Renée Gimenez

La famille Weil habite à l’Isle sur le Doubs dans le département du Doubs. A la déclaration de la guerre, Fernand Weil est mobilisé à Belfort. En juin 1940, sa femme, ses trois filles Jacqueline, Mady et Colette et sa belle-mère décident de quitter leur domicile. Elles arrivent à Privas en Ardèche où elles trouvent à se loger. Entre-temps, Fernand Weil a été fait prisonnier par les Allemands en Autriche. Libéré après dix-huit mois en sa qualité d’ancien combattant de la Première guerre mondiale, il rejoint sa famille à Privas. Il trouve un emploi à Privas mais se fait limoger en tant que Juif. Il entre dans la Résistance avec sa fille Jacqueline âgée de 21 ans. Début 1943, un membre du réseau de résistance étant arrêté par la Gestapo, la famille Weil décide de se disperser.

Colette Weil, par l’intermédiaire d’une cheftaine d’éclaireuses protestantes, rejoint Renée Cachard, jeune institutrice de 20 ans dont le premier poste qu’on lui attribue se situe à Ponsoye, hameau de la commune d’Alboussière en Ardèche, à une distance de plus de cinquante kilomètres. Renée y emmene Colette qui reste cachée pendant un mois dans le logement de Renée situé au-dessus de la classe de l’école municipale. Lorsqu’il devient trop dangereux pour Colette d’habiter chez Renée en raison de la présence des enfants qui pouvaient en parler dans leurs familles, Renée Cachard emmène Colette Weil chez sa sœur et son beau-frère, Simone et Lévy Bayle. Les Bayle ont été reconnus Justes parmi les Nations le 30 décembre 2004.

Deux mois après, Colette Weil rejoint ses parents chez d’autres braves gens à Montpezat sous Bauzon en Haute Ardèche.

Le 23 septembre 2007, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Madame Renée Gimenez.

Documents annexes

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10 novembre 2013 10:22:34