Jeanne Batt
Louis Muller arrive d’Allemagne à la fin du 19e siècle. Louis Muller et son épouse auront deux enfants, Marcel et Alfred
La famille habite à Paris et Louis Muller y fonde les Papeteries Louis Muller, qu’il dirige avec son fils, Marcel.

Début septembre 1940, Marcel, son épouse Germaine et leur fils, Philippe, né le 30 novembre 1927, s’installent à Grenoble. Les Muller, nés à Paris, sont de nationalité française. Ils y font la connaissance de Marie-Jeanne Batt. Son mari est prisonnier en Allemagne.
En janvier 1942, ils sont rejoint à Grenoble par Alfred Muller (frère de Marcel) et sa famille, ainsi qu’un neveu, Jacques Muller (dont le père a déjà été déporté). 
Marie-Jeanne Batt leur loue un bureau, qui fait office de succursale des Papeteries.

Le 11 novembre 1942, Grenoble est occupée par l’armée italienne. Puis, le 8 septembre 1943 les Allemands remplacent les Italiens. La famille Muller déménage pour Voiron (Isère) chez M. et Mme Michalat. Ils gardent leur nom.

Pierre Batt
Le 9 mars 1944, la Milice arrête les parents et occupe la villa des Muller. Après deux semaines difficiles d’interrogatoire et de sévices, les parents sont libérés et ramenés à Voiron, non sans avoir été dépouillés de tous leurs biens tandis que la Milice abandonne la villa.

Sans perdre de temps, les Muller entrent en contact avec Marie-Jeanne Batt et son mari, Pierre, revenu d’Allemagne, à Grenoble. Ces derniers décident de les héberger dans leur propre appartement. Les persécutés y restent 8 jours, le temps pour Pierre Batt, typographe, en contact avec la Résistance, de leur procurer des faux papiers au nom de Mansard et de leur fournir deux lieux d’hébergement.
Marcel Muller est hébergé au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet (Isère) grâce au concours d’une infirmière, Mme Picardel.
Germaine Muller et son fils, Philippe, sont logés dans un petit hôtel à Goncelin (Isère).

Entre avril 1944 et la Libération, Pierre et Marie-Jeanne Batt viennent tous les dimanches à Goncelin pour rendre visite à Germaine Mulleret son fils, Philippe, et leur apportent des nouvelles de Marcel.

Le 31 Décembre 2008, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Pierre & Marie-Jeanne Batt.

 


Pierre et Marie Jeanne Batt en 1956

Pierre et Marie Jeanne Batt

Pierre Batt, Mireille Berthe et sa fille

Pierre et Marie Jeanne Batt et leur nièce en 1941

25 Fevrier 2010, Mireille Berthe nièce des Batt avec Philippe Muller la personne sauvée

Documents annexes

Invitation cérémonie BattInvitation cérémonie Batt
13 octobre 2013 10:34:41