Louis CORDIER

Pauline CORDIER

Les parents de Jean (né en 1930) et son frère Simon (né en 38) sont originaires de Pologne. Ils sont arrivés en France en 1929. En 1938 ils habitent à Montreuil.

Quand la guerre est déclarée le père s’engage comme volontaire et est fait prisonnier à Baumholder. La mère et les deux enfants restent à Montreuil, en pensant que leur statut de femme et enfants de prisonniers les protègent des persécutions. Ils sont pourtant convoqués au commissariat.
Mme WAINTRAUB entretient de très bonnes relations avec une commerçante du quarter, Mme LE BIHAN qui, devant l’urgence de la situation, la met en relation avec la famille CORDIER ? DE La Varenne-St-Hilaire (94).
Les CORDIER avaient d’emblée choisit leur camp. Le père, Louis CORDIER était directeur d’école dans le XI° arrondissement de Paris et la mère avait été mise à la retraite en tant que femme de fonctionnaire. Elle avait été enseignante. Leurs enfants, Simone et Georges, adultes, vivaient encore avec leurs parents. Mme CORDIER obtient que Jean puisse suivre une scolarité au lycée Marcelin Berthelot. Les CORDIER essayent, dans la mesure du possible, de faire mener aux deux enfants (Simon avait pu rejoindre son frère chez les CORDIER) une vie  » normale « . Les CORDIER avaient très peu de moyens et Mme WAINTRAUB a toujours versé une petite contribution financière.
Ce sont les oncles paternels qui vont faire partir les enfants de chez les CORDIER. Ils sont responsables d’un refuge pour les Juifs dans le Gers, à CAZAUBON. Jean part tout seul et traverse la France (sans son étoile jaune) sa mère et son frère le rejoindront un peu plus tard.

Le 3 mai 2009, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Louis Cordier, à son épouse Madame Pauline Cordier et à leurs enfants Georges et Simone.

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