Odile de Morin

Les HOFFNUNG-GUTGLUK quitte Metz pour Poitiers, avec leurs 5 filles – Cécile, Stéphanie, Hélène, Marthe et Rosy plus  un jeune cousin, Jacob, et la grand-mère. Ils ont également deux garçons.

En 1940, les deux frères, Fred et Arnold, les rejoignent à Poitiers. Une des filles, Cécile, part à Paris avec une carte d’identité ne portant pas la mention « juive ». En 1941, Fred passe la ligne de démarcation grâce à l’aide de Noël DEGOUT. En octobre 1941, une autre des filles, Marthe, s’inscrit à l’école des Infirmières de la Croix Rouge. C’est là qu’elle se lie d’amitié avec une condisciple, Odile de MORIN (qu’elle décrit comme catholique et profondément religieuse).

Stéphanie et Marthe envoient chez M. DEGOUT un grand nombre de fugitifs, qu’elles ne connaissent même pas.  Le 17 juin Stéphanie est arrêtée ainsi que son père. La gestapo suspecte Noël DEGOUT d’aider des fugitifs et elle veut faire avouer Stéphanie. Le père de famille est relâché mais Stéphanie est transférée dans un camp proche de Limoges (elle sera déportée sans retour à Auschwitz). La famille pressentant le danger à venir décide de fuir. La veille du départ, Odile de MORIN se rend au domicile de la famille de Marthe pour les prévenir d’une rafle dans la nuit. Elle convainc la famille de venir dormir chez elle. Dès le lendemain, une partie de la famille part en vélo. Odile s’occupe de la maman et de la grand-mère et les accompagne à la gare routière.

Grâce à Odile de MORIN, ce sont 7 personnes qui seront sauvées.

Le 15 février 2011 l’Institut YAD VASHEM a décerné la Médaille des Justes parmi les Nations à Madame Odile TEYSSENTIER de la SERVE de MORIN.

Marthe à gauche

Odile de Morin en bas à gauche

Odile troisième en partant de la gauche en bas

La personne qui reçoit la médaille est Mme Isabelle TEYSSENDIER de la SERVE MORIN petite-fille

Documents annexes

Invitation Ceremonie TeyssendierInvitation Ceremonie Teyssendier
20 mai 2012 10:07:37