Léon MOREL
 

Pauline MOREL
Venant de Brzezini qui était connu comme centre de confection de vêtements, le couple Fajn arrive à paris en 1930. Après quelques années difficiles, conséquences de la crise économique, les parents s’installent avec leur petit garçon dans le XVIIIème arrondissement de Paris.

Au début de la guerre, le père ne parvient pas à s’enrôler dans l’armée du fait d’un problème de santé. En 1941, il se rend volontairement auprès des autorités, puis est interné environ un an à Pithiviers avant d’être déporté à Auschwitz où il est assassiné le 15 août 1942.

Le 12 Juillet 1942 un inspecteur de police venu les arrêter laisse partir la mère et l’enfant qui trouvent refuge durant plusieurs mois auprès de divers membres de la famille. Au début de l’été 1943, devant l’aggravation de la situation, un voisin cheminot, Maurice brunet emmène Max dans la Creuse dans un centre pour réfugiés.

Durant l’hiver 1943, du fait de l’arrestation du personnel et de la fermeture des Centres, Max est conduit avec plusieurs autres enfants dans une région très isolée, à Devesset (07230) située dans le Nord de l’Ardèche. C’est alors qu’il est confié à des fermiers protestants Léon & Pauline Morel qui bien que très pauvres acceptent de le prendre chez eux. Ils ont trois enfants et vont traiter max comme leur quatrième. Les conditions d’existence sont rudimentaires, max va à l’école avec Daniel Morel qui a le même âge que lui et participe aux travaux de la ferme. Son nom est changé en Faju pour permettre l’obtention d’une carte alimentaire.

Max va vivre dans cette famille jusqu’à fin 1945.

Le 25 juillet 2011 L’Institut Yad vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations au couple Morel.

 

Documents annexes

Article de presse - Le Dauphiné Libéré du 23/08/2013Article de presse – Le Dauphiné Libéré du 23/08/2013
25 novembre 2014 13:14:18