Léone beau
Mentech Scialom, banquier de profession et son épouse Ezéni Nahmias vivent à Salonique. Ils ont deux enfants Isaac et Liliane.

A la mort de son mari en 1927, Ezéni vient à paris avec ses enfants. La famille est domiciliée dans le XVIIème arrondissement de Paris et acquiert la nationalité française en 1933. Ezéni Scialom n’a pas d’activité, sa fille Liliane est élève au Lycée Lamartine à Paris. Dès l’arrivée des allemands, la famille Scialom  change fréquemment de résidence.  Isaac s’engage dans le mouvement de Résistance OCM (Organisation Civile et Militaire).

Par l’intermédiaire de ses amis, Jacques Piette et Joffre Dumazedier, il fait la connaissance de Léonce Beau qui est la demi-sœur de Joffre Dumazedier.

Léone procure des faux papiers et aide la famille à survivre. Membre de la Résistance, elle fut interrogée par les autorités allemandes mais usant de son charme naturel, elle fit croire aux officiers qu’elle menait une vie de courtisane. Ezéni reste à paris pendant toute la guerre en changeant souvent de cachette et aidé par Léone beau. Son fils Isaac résistant vie dans le clandestinité.

En 1942, le danger augmentant, Léone dite Léo décide d’accompagner Liliane Scialom chez ses parents dans la creuse, à Gouby commune de Saint-Silvain-Bas-le-Roc ; Elles franchissent en train la ligne de démarcation.

Georgette Cambe sa mère et son beau-père Jean Pérard accueillent Liliane qui a 22 ans comme un membre de leur famille. Pour les voisins, elle passe pour une cousine éloignée venue soigner son asthme. Georgette et Jean Pérard qui se sont mariés en octobre 1943 gardent Liliane jusqu’à al fin de la guerre ;

Après guerre, la famille Scialom a pu retrouver son appartement à Paris et le frère de Liliane, Isaac épousa Léone Beau le 20 janvier 1945.

Léone beau et ses parents n’écoutant que leur courage et leur dévouement ont protégé Liliane et sa maman, leur évitant la déportation comme cela  a été le cas pour certains membres de cette famille.

Le 3 janvier 2012, l’Institut Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les nations à Monsieur Jean Pérard et son épouse Georgette ainsi qu’à Léone Beau.

 

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