Céline Morali
Emile Zenatti, sa femme Lucie et leurs deux enfants, Arlette et Claude ainsi que la sœur de Lucie, Maria, habitent à Paris, Avenue de la République dans le 11ème arrondissement.

Le 20 août 1941, un policier français vient arrêter Emile Zenatti au cours d’une opération de rafle des Juifs du 11ème arrondissement et le conduit au camp de Drancy dont c’est l’ouverture. Jusqu’en novembre 1941, les prisonniers sont dans un état de famine extrême. Début novembre, le directeur du camp, Théodore Dannecker quitte Drancy pour se marier. Pendant son absence, le sous-directeur, impressionné par le nombre de malades dénutris, décide d’en libérer 750, dont Emile Zenatti.

L’un des camarades d’emprisonnement à Drancy, Léo Helner connaît Céline Morali. Elle héberge pendant une nuit Emile Zenatti et Léo Helner. Elle confie les deux hommes à un passeur-camionneur pour les faire passer en zone non occupée en janvier 1942.

Un mois après le départ d’Emile Zenatti, un policier vient déposer une convocation au domicile des Zenatti. Immédiatement Lucie Zenatti comprend le danger et demande l’aide de Céline Morali. Lucie Zenatti, sa belle-sœur et les deux enfants passent une première nuit chez une amie, puis une deuxième nuit dans l’appartement de la quincaillerie de Céline Morali. A l’aube elle les met entre les mains du passeur-camionneur qui avait aménagé un espace-banquette pour franchir la ligne de démarcation.

Claude Zenatti est profondément reconnaissant à Céline Morali qui lui a sauvé la vie ainsi qu’à sa famille. Céline Morali a agi par pure générosité, défiant les risques, et n’a reçu aucune rétribution.

Le 29 juin 2015, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Madame Céline Morali.

Mariette Bloch, et Zenatti Georgesi , Arlette, Claude, Lucie

Documents annexes

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20 janvier 2018 17:41:06