La famille Marès habitait à Mauroux (Lot). C’est dans cette ville que vinrent se réfugier les Fuks, des Juifs polonais, en 1942. Inquiets pour leurs deux enfants, les Fuks demandèrent l’aide des Marès. Ces derniers acceptèrent d’héberger la petite Régine, qui avait alors un an. Elle vécut chez eux jusqu’à la Libération. Laure Marès, son époux et leur fille de treize ans, Jeanine, s’occupèrent de l’enfant avec chaleur et compassion, sans demander la moindre rémunération. Ils couraient pourtant d’énormes risques. En particulier en l’année 1944, où des miliciens parcouraient les villages de la région à la recherche de Juifs cachés. Trop jeune pour se souvenir elle-même de cette période, Régina entendit pendant toute son enfance les récits que lui en firent ses parents et son frère, qui avait dix ans en 1942. De nombreux témoignages après la guerre font état des efforts déployés par les habitants de Mauroux pour aider les réfugiés juifs, leur sauvant ainsi la vie.

Le 2 décembre 1991, Yad Vashem a décerné à Laure Marès et à son mari, le titre de Juste parmi les Nations. 

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