Le père Lucien Vandevoordre, un religieux dominicain, vivait à Grenoble (Isère). Moliblisé pendant la guerre et fait prisonnier, il s’évada, rentra à Grenoble en septembre 1940 et fit de la Résistance. Il connaissait bien la famille Meyer et leur petite-fille Christiane, venue vivre chez eux à la mort de sa mère; son père était parti à Londres rallier les Forces Françaises Libres du général de Gaulle. Christiane suivait les cours de la Faculté de Médecine de Grenoble. En 1943, le père Vandevoorde fut muté à Lille. En février 1944, les Meyer furent arrêtés. Déportés, ils furent assassinés dans les camps. Christiane, qui avait échappé à l’arrestation, fit appel au religieux dont elle avait fait la connaissance chez ses grands-parents et qui lui avait promis un jour de l’aider en cas de besoin. Accompagnée d’une camarade de faculté, Nicole Bringuier (q.v.) elle se rendit à Lille. Le père Vandevoorde la fit admettre dans un foyer pour jeunes filles chrétiennes et lui fournit une carte d’alimentation au nom de Tautier. Elle vécut sous ce nom jusqu’à la Libération.
Le 18 mars 1993, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné au père Lucien Henri Vandevoorde le titre de Juste parmi les Nations.
Le témoignage
Le Père Lucien Vandevoorde était un religieux dominicain et vivait à Grenoble. Il connaissait bien la famille Meyer et leur petite fille Christiane. En février 1944, les Meyer sont arrêtés. Christiane qui avait échappé à l’arrestation fait appel au Père Vandevoorde qui avait promis un jour de l’aider en cas de besoin. Il la recueille et la place dans un foyer pour jeunes filles chrétiennes. Il lui fournit une carte d’alimentation au nom de Gautier. C’est sous ce nom qu’elle vécut jusqu’à la Libération.
Documents annexes
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