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7071

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7071

Antonia Ouillon
 

Louis Ouillon
Louis Ouillon était boulanger à Araules (Haute-Loire) où il vivait avec sa femme Antonia et leurs deux enfants, Marie-Louise et Jean. Pendant l’Occupation, le boulanger et sa femme recueillirent deux enfants juifs, Ida Stupp, qui avait alors dix ans, et son frère François, seize ans. Dans leur témoignage après la guerre, Ida et François évoquent la chaleur et la générosité du couple qui s’occupa d’eux pendant la sombre période où ils s’étaient retrouvés seuls. Juifs polonais, les Stupp étaient venus se réfugier en France, à Belfort d’abord, puis, lors de l’invasion des Allemands, plus au sud, à Lyon. M. Stupp avait repris son métier dans cette ville et ouvert un atelier de manufacture de sacs de jute. Sur les conseils de leur employée de maison , Mme Goudart, qui n’était pas juive, les Stupp décidèrent de se séparer pour assurer la sécurité des enfants. Mme Stupp partit avec Ida et François, dans une maison que Mme Goudart leur avait trouvé aux alentours de son village natal d’Araules, tandis que M. Stupp restait à Lyon avec son fils aîné. Malheureusement, Mme Stupp se cassa la jambe ; à sa sortie de l’hôpital elle dut retourner à Lyon. Louis et Antonia Ouillon acceptèrent de recueillir les enfants, qui se retrouvaient seuls, moyennant le paiement d’une modeste pension. Le couple faisait de la Résistance, et se chargeant notamment de transports clandestins d’armes. Chaleureusement accueillis, les enfants fréquentèrent l’école tous les jours et partagèrent la nourriture et les vêtements de Marie-Louise et de Jean Ouillon. En rentrant de l’école, ils s’occupaient des animaux de la ferme. Louis et Antonia Ouillon, qu’ils appelaient « le patron » et « la patronne » ne leur parlèrent jamais de religion et ne leur demandèrent pas de se rendre à l’église le dimanche. Ils disaient que c’étaient les enfants « d’une famille athée ». Après l’Occupation, Ida évoqua la bonté et le dévouement dont Antonia avait fait preuve lorsqu’elle avait eu une pleurésie. Le médecin avait dit que les parents de l’enfant devaient être prévenus d’urgence, mais ce fut Antonia qui passa des jours à changer les cataplasmes de moutarde, tandis que Louis, avec sa meilleure farine, la plus coûteuse, préparait du pain blanc pour la petite malade, ne laissant que le pain bis à ses clients habituels. François, quant à lui, n’oublia jamais la nuit blanche passée dans la maison de la mère d’Antonia où il s’était réfugié pour échapper aux gendarmes. Ida et François n’oublièrent pas non plus l’institutrice, Alice Menut, qui leur donna les bases d’une solide éducation.

Le 27 mars 1996, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Louis et Antonia Ouillon le titre de Juste parmi les Nations. 

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Famille Ouillon Jean-Louis, Nini, Antonia et Mémé Garnier

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Article de presse - l'Eveil du 24/11/1996Article de presse – l'Eveil du 24/11/1996
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Article de presse - Le Renouveau de la Haute Loire du 22/11/1996Article de presse – Le Renouveau de la Haute Loire du 22/11/1996
22 décembre 2014 08:29:56
Article de presse - Le progrès du 16/11/1996Article de presse – Le progrès du 16/11/1996
22 décembre 2014 08:29:07
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22 décembre 2014 08:28:23
Article de presse - Journal municipal d'Araule du 12/1996Article de presse – Journal municipal d'Araule du 12/1996
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