Blanche et Lucien Robène «justes parmi les Nations»

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Dossier n°

12855

Blanche et Lucien Robène «justes parmi les Nations»

Du 19/05/2018

 

 

 

 

Après le dévoilement d'une plaque à l'ancien domicile des Robène, Maguy Denègre et Laurent Robène reçoivent le diplôme et la médaille décernés à Blanche et Lucien par l'Institut français pour Yad Vashem.
C’est une belle cérémonie empreinte d’une grande émotion qui était organisée par le Comité français pour Yad Vashem et la municipalité mercredi à l’espace polyvalent. L’Institut Yad Vashem a décerné la médaille et le diplôme de «Justes parmi les Nations» à Blanche et Lucien Robène qui, de 1941 jusqu’à la Libération, ont hébergé des personnes recherchées, réfractaires au STO, Juifs, communistes, résistants … Au péril de leur vie et sans attendre une quelconque reconnaissance, Blanche et Lucien ont su résister et aider ceux qui étaient pourchassés et persécutés, faisant preuve d’un courage héroïque.

 

En présence d’Anita Mazor, ministre près l’ambassade d’Israël à Paris pour la région France Sud, de Renaud Schouver, directeur départemental de l’ONAC, représentant le préfet de Haute-Garonne et de Région, de Sandra Grzeskowiak chargée de mission laïcité et fait religieux à l’académie de Toulouse, de Michelle Courtin chargée de mission DAAC-DAREIC à l’IA31, de Sabine Geil Gomez, maire de Pechbonnieu et conseillère départementale, Didier Cujives, conseiller départemental, Laurent Esquenet, attaché parlementaire et de nombreux élus, cette cérémonie rassemblait Maguy Denègre et Laurent Robène, fille et petit-fils de Blanche et Lucien ainsi que leur famille venue spécialement pour célébrer l’événement.

Le titre de «Juste parmi les Nations», est, comme le rappelait Francine Théodore Lévêque, déléguée pour l’Institut Yad Vashem, la plus haute distinction civile décernée depuis 1963 par l’Etat d’Israël afin d’honorer la mémoire des non-juifs qui ont risqué leur vie pour venir en aide à des juifs. Cet hommage prenait forcément une dimension particulière en ces temps difficiles mais le souvenir de Blanche et Lucien, de leur comportement héroïque, ont permis de se rassembler, de célébrer l’engagement et le courage, de saluer également comme le soulignait Maguy Denègre, le comportement exemplaire des Pechbonniliens qui n’avaient jamais dit mot sur les agissements de la famille Robène. Sabine Geil Gomez leur décernait également à cette occasion la médaille de la Ville. Le nom de Blanche et Lucien Robène sera gravé sur le mur d’Honneur dans le Jardin des Justes à Jérusalem.