La Souterraine : La salle d’expo de la cité scolaire portera le nom de J.-Baptiste Robert, l’ancien directeur d’école reconnu Juste parmi les Nations

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Dossier n°

La Souterraine : La salle d’expo de la cité scolaire portera le nom de J.-Baptiste Robert, l’ancien directeur d’école reconnu Juste parmi les Nations


Nommé directeur de l’école de garçons en 1940, Jean-Baptiste Robert avait accueilli des enfants juifs. La salle d’exposition de la cité scolaire portera désormais son nom.

nom de Jean-Baptiste Robert a été gravé dans la pierre du Mémorial de Yad Vashem après sa nomination en 2000. Cet hommage de Juste parmi les Nations que l’État d’Israël a rendu à l’enseignant de français, nommé directeur de l’École primaire supérieure de garçons en 1940, rappelle le courage d’un homme pour défendre l’idéal inscrit au fronton de notre République : liberté, égalité, fraternité.

Dès sa nomination à La Souterraine, Jean-Baptiste Robert, sollicité par l’Office de secours aux enfants (OSE), a pris sous l’aile bienveillante et clandestine de l’établissement, des enfants juifs, auxquels il attribue de faux noms et parmi eux : Pierre Vormus (qui devient Pierre Valentin), Harry Kujawski (Henri Kujar), Jean-Georges Kahn (Roger Halin), Jacques Schlaff, Léon Porzycki, Henri Hochner (Henri Hochet), Menashe Meno Horowitz (Michel Hofmann)…

Cet acte héroïque au quotidien fut révélé tardivement, grâce au travail de mémoire engagé par René Castille, érudit creusois, l’Amicale des anciens élèves, Yves Guiet et Alain Pruchon, enseignants d’histoire.

En mai 2001, Michel Trigosse, proviseur du lycée, résumait cet engagement, lors de la remise posthume de la médaille de Juste parmi les Nations, en présence de son fils Frédéric :

« Son histoire aurait pu s’éteindre avec lui, puisqu’il ne parla jamais de ses activités à personne, pas même à son fils. On ne saura jamais s’il avait (…)