Launac – La médaille des Justes à un couple launacais

Accueil/La vie du Comité/Actualités/Actualités des régions/Launac – La médaille des Justes à un couple launacais

Dossier n°

12851

Launac – La médaille des Justes à un couple launacais

Du 30/10/2015

 

 

 

 

C’est au château de Launac que s’est déroulée une émouvante cérémonie au cours de laquelle un couple de Launacais, Roger et Marguerite Blaquieres, se voyait remettre à titre posthume la médaille et le diplôme d’honneur des Justes parmi les Nations

En présence du consul général d’Israël à Marseille, Anita Mazor, de Francine Théodore Lévèque et du Dr Albert Seifer , délégués régionaux du comité Français pour Yad Vashem, de la députée Françoise Imbert, de la conseillère départementale, Véronique Volto et de nombreux élus, le maire de Launac Nicolas Alarcon disait toute son émotion d’accueillir Irène Belliure fille de Roger et Marguerite Blaquieres qui allait recevoir la médaille des Justes parmi les Nations pour ses parents qui ont hébergé et ainsi sauvé Alfred Cahn entre 1942 et 1944. Il retraçait en quelques mots la chronologie de ces années noires pendant lesquelles de nombreux juifs n’ont pas eu la chance d’Alfred Cahn.

Francine Théodore Lévèque faisait ensuite l’historique de Yad Vashem et indiquait qu’en France 3897 Justes ont été recensés dont 380 en Midi Pyrénées et 84 en Haute Garonne. Françoise Imbert et Véronique Volto prenaient à leur tour la parole pour souligner toutes les atrocités de cette guerre et le courage de tous ces Justes qui au péril de leur vie ont sauvé de nombreux juifs.

Après la lecture des poèmes « Le Badge» et «Les Justes» par les enfants et petits enfants des familles respectives, la chanson de Jean Ferrat «Nuit et brouillard»jetait un frisson dans l’assistance.

Caché dans une meule de foin

La consul d’Israël prenait à son tour la parole et remettait à Irène Belliure la médaille des Justes sur laquelle est gravée cette phrase : «Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier» avant que le Dr Albert Seifer décerne le diplôme d’Honneur.

Irène Belliure très alerte malgré ses 89 ans conta comment ses parents cachaient Alfred Cahn, parfois dans une meule de foin qui servait habituellement à protéger les betteraves du gel, d’autres fois dans les bois. Puis Roger Cahn remerciait Irène pour le courage de ses parents.

La cérémonie se terminait au son de l’hymne d’Israël et «La Marseillaise».

C. M.