Le 16 juillet s’est déroulé la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux Justes de France.
Chaque année des commémorations sur les lieux mêmes des rafles sont organisées pour rappeler la mémoire des 13 152 hommes, femmes et enfants qui ont été parqués avant d’être envoyés dans les camps de la mort. L’occasion d’évoquer la mémoire des 76 000 déportés de France dont 3 943 seulement sont revenus et parmi eux aucun enfant, et honorer ceux qui ont refusé la volonté exterminatrice de l’idéologie nazie : les Justes parmi les Nations.
« Le 16 juillet 1942, La France, patrie de Lumières, patrie des Droits de l’Homme, terre d’accueil, terre d’asile, la France ce jour-là accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. Nous conservons à l’égard des déportés juifs de France une dette imprescriptible » Jacques Chirac, le 16 juillet 1995 au Vélodrome d’Hiver.
A Paris, Toulouse, Lyon, Tours et Angoulême, aux côtés des descendants de déportés victimes de la barbarie nazie témoigneront des descendants de Justes parmi les Nations pour rappeler les actes héroïques de leurs aïeux.