Le Buret – Deux habitants « Justes parmi les nations » à titre posthume
Du 13/03/2016
Les descendants d'Auguste Cribier et de Marie-Louise Cordier ont reçu le titre de Justes parmi les nations, décerné à titre posthume à leurs ancêtres. | Ouest-France
Ce dimanche, au Buret, Marie-Louise Cordier et Auguste Cribier ont été faits, à titre posthume, Justes parmi les nations. Ils ont sauvé une famille juive pendant la guerre.
La cérémonie était organisée pour rendre hommage à ces deux personnes. Le titre de Justes parmi les nations leur a été décerné au nom de l’État d’Israël par le Mémorial de Yad Vashem. Ils rejoignent ainsi les quarante-deux Mayennais distingués pour leur courage pendant la guerre.
L’histoire a commencé en 1940. Romain Jakubowicz tombe malade. Il part en convalescence chez Marie-Louise Cordier, au Buret. Deux ans plus tard, pendant la rafle du Vél’ d’Hiv’, les policiers viennent chez les Jakubowicz pour les arrêter. La mère de Romain, Cyna tient dans ses bras sa fille Rosette, âgée d’un an et demi. Elle sait que l’arrestation peut être refusée pour les familles qui ont des enfants de moins de deux ans.
Pour protéger ses enfants, elle prend contact avec la secrétaire de la mairie de Grez-en-Bouère. Cette dernière demande à Marie-Louise Cordier si elle peut accueillir chez elle les enfants Jakubowicz. Elle accepte et part les chercher à Paris le jeudi 1er octobre 1942. Le lundi, elle rentre avec eux en train jusqu’à Sablé. Auguste Cribier vient les chercher à la gare et les ramène avec sa carriole au Buret.
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