Le sauvetage de Gaby Bron
(DR)
Joseph et Léa Legrip, Justes parmi les Nations.
Le 6 septembre dernier, la commune de Saint Philbert des Champs, dans le Calvados, s’est souvenue d’une petite juive, Gaby Bron qui y fut abritée de la Shoah. De 1942 à la libération, la famille Legrip lui ouvrit généreusement son foyer alors que la chasse aux persécutés battait son plein, menée par les occupants et l’Etat de Vichy.
Synthèse du dossier de reconnaissance de Joseph et de Léa Legrip :
– « Les parents de Gaby Bron sont Polonais, originaires de Lodz. Le père est né en 1905 et la mère en 1907. Ils émigrent à Paris en 1933 avec leur bébé, Gaby Gita, née en 1932.
Ils s’installent au 30 du boulevard de Sébastopol dans le 4e arrondissement. M. Bron est tailleur. Une seconde fille agrandit la famille.
En mai 1940, la guerre a éclaté avec tous ses malheurs. Les restrictions commencent à peser, y compris sur le plan alimentaire. Des écoles envoient les enfants à la campagne. C’est dans ce contexte que M. et Mme Legrip
M. et Mme Legrip ont alors trois enfants :
– Jeaninne 13 ans,
– Suzanne 12 ans,
– et Maurice 10 ans.
Les combats et les exodes terminés, Gaby regagne Paris. Mais les familles Bron et Legrip restent en contact.
A la fin de la guerre, Mme Bron-Waksman vient chercher sa fille néanmoins attachée à sa famille d’accueil. Gaby passe brillamment son certificat d’études mais ne peut continuer ses études par manque d’argent. Elle apprend la couture à l’ORT puis travaille dans la confection avec sa mère.
Article lié au Dossier 11441