Une médaille des Justes parmi les nations remise à titre posthume

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Dossier n°

Une médaille des Justes parmi les nations remise à titre posthume

 

Jacques Gonon a reçu la médaille des Justes parmi les nations. Son grand-oncle et sa grande tante avaient caché Gisèle Rotbart pendant guerre. Le DL/J-J.F.

L’émotion était palpable hier après-midi, dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville de Voiron, pour la remise (à titre posthume) de la médaille des Justes parmi les nations à Joseph et Marie Tholozan. De l’été 1942 à la Libération, ce couple sans enfant de Saint-Jean-de-Moirans a hébergé au péril de sa vie Gisèle Rotbart qui était âgée à l’époque de cinq ans. Aujourd’hui décédés, c’est Jacques Gonon, leur petit-neveu, qui a reçu cette médaille. « Mon grand-oncle et ma grande tante étaient des gens modestes. Même après la libération, ils ne parlaient jamais de ce qu’ils ont fait. Ils l’on gardé pour eux », expliquait M. Gonon quelques minutes après la cérémonie. « Cette médaille vient en quelque sorte saluer ce qu’ont fait Joseph et Marie. C’est quelque chose qui aidera mes petits enfants à se souvenir de cette époque. »

source: http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/05/16/une-medaille-des-justes-parmi-les-nations-remise-a-titre-posthume du 16/05/2012

J-Gonon,-A-Karo,-L-Szerer

L Szerer,A Karo,J Gonon, G Rotbart, A Revil