Dossier n°11102A - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2007

Georges Dereims

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 11/07/1904
Date de décès : 31/08/1996
Profession : Cultivateur

Lucienne (Achart) Dereims

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 17/06/1913
Date de décès : 03/10/2003
Profession : sans profession
    Localisation Ville : Remaucourt (8220)
    Département : Ardennes
    Région : Grand-Est

    L'histoire

    Georges DEREIMS
     

    Lucienne DEREIMS
    Avant la guerre la famille BASCH (le père Moïse, la belle-mère Elsa, les enfants du premier mariage, Suzanne (née en 24), Nicolas (né en 22) et le bébé (né en 1943 de l’union de Moïse et d’Elsa) vit à Paris dans le 18ème arrondissement. Le père est tailleur pour dames à domicile.

    Après les arrestations de son frère Nicolas et de son père, Suzanne reste seule avec sa belle-mère et le bébé, mais une nuit la police vient arrêter Madame Basch qui emmène son bébé avec elle, ne voulant pas s’en séparer. Suzanne reste seule chez elle. Elle prend alors contact avec ses oncle et tantes Einhorn partis à Romaucourt dans les Ardennes.

    Cette famille avait des relations amicales avec le couple Dereims, des cultivateurs. Emus par la situation de l’enfant, ces personnes acceptent de la cacher et de la faire passer pour leur nièce. Suzanne essaie de les aider de son mieux et va rester chez eux jusqu’au début de janvier 1944.

    Au moment de la rafle des Juifs du 4 janvier 1944, les Dereims vont également cacher le couple Einhorn et leur fils Robert, avant leur départ en train pour Paris où ils vont survivre jusqu’à la Libération.

    Madame Dereims conduit aussi Suzanne chez ses parents, Lucien et Marie Achart, au village de Lalobbe. Ceux-ci vont l’héberger chaleureusement et, en contrepartie, Suzanne les aide dans leurs tâches quotidiennes. Elle fait alors la connaissance de leur fils Louis, qu’elle épousera en 1946.

    Le 20 août 2007, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Monsieur Georges Dereims et à son épouse Madame Lucienne Dereims.

    Documents annexes

    Invitation cérémonieInvitation cérémonie
    19 janvier 2016 08:57:40

    Articles annexes