Dossier n°12746 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Marie-Yvonne (Verger) Rahir

Année de nomination : 2014
Date de naissance : 22/01/1898
Date de décès : 08/05/1987
Profession : Sans profession
    Localisation Ville : Rezé (44400)
    Département : Loire-Atlantique
    Région : Pays-de-la-Loire

    L'histoire

    Originaires d’Europe de l’Est, Chona et Rachel Pergament sont arrivés en France au début des années 1930. Leur fils, Léon Claude, naît en 1937

    Chona Pergament, le père a fait des études d’ingénieur dans une Ecole de Grenoble ; au début des hostilités, il est incorporé dans une unité du Génie Alpin ; il est démobilisé début 1941.  La famille réunie va s’installer en région parisienne, à Levallois-Perret.Durant l’année 1943, Rachel Pergament et son fils Dov Pereg (né Léon-Claude Pergament en 1937) échappent de peu à une arrestation mais il en va autrement pour son mari, qui va être arrêté puis déporté sans retour.

    Pour le protéger, Rachel parvient en 1943 à envoyer son enfant chez Marie-Yvonne RAHIR à Rézé, petite bourgade de Loire-Atlantique.

    Cette femme de cœur va cacher pendant près de deux ans, le petit garçon qu’elle appelle Loulou, le sauver et le soigner avec amour et dévouement.

    Lors de l’avance des alliés en 1944, le petit se porte avec des camarades au- devant des troupes lorsqu’il est victime d’une grave blessure ; seuls les soins de sa bienfaitrice permettront d’éviter l’amputation de la jambe. Il ne retrouvera sa mère qu’à la fin de la guerre. Plus tard, le jeune Claude, devenu Dov PEREG, part vivre en Israël. En 2011, il est revientà Rézé pour retrouver la famille de sa bienfaitrice.

    Le 11 février 2014, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné, à Marie-Yvonne Rahir, le titre de Juste parmi les Nations.

    Documents annexes

    Article de presse – Sud Loire du 18/05/2011
    Article de presse – Ouest France du 17/05/2011

    Articles annexes




    Mis à jour il y a 2 semaines.