Dossier n°9125B - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

André Marie Cellard

Année de nomination : 2011
Date de naissance : 04/04/1903
Date de décès : 05/12/1987
Profession : Agriculteur

Germaine (Chenebert) Cellard

Année de nomination : 2011
Date de naissance : 21/01/1905
Date de décès : 12/10/1976
Profession : Sans profession
    Localisation Ville : Chavanay (42410)
    Département : Loire
    Région : Auvergne-Rhône-Alpes

    L'histoire

    André CELLARD, viticulteur dans la vallée du Rhône et Roger NETTER, opticien à Saint-Étienne,  s’étaient connus au cours d’une période militaire, au cours de laquelle la même droiture et la même sincérité les avaient liés d’une indéfectible amitié.

    Dès le début des persécutions des juifs, André avait assuré Roger de son soutien. Lorsqu’en  avril 1944 la famille NETTER, dénoncée, échappa de justesse à la Gestapo, il recueillit dans sa propre maison la vieille mère de son ami qui, jusqu’à la Libération fut considérée comme la grand-mère de ses enfants, sans qu’il n’ait jamais été question de compensation financière.

    Pendant cette période particulièrement dangereuse, alors que les arrestations et les déportations redoublaient d’intensité, il rendait visite à ses amis dans la cachette stéphanoise où ils étaient terrés, les aidait à s’enfoncer de plus en plus profondément dans la clandestinité,  prenait le risque de convoyer et d’abriter pendant de brèves étapes leurs deux petites filles,  Alberte et Monique  (10 et 5 ans), et risquait pour eux, le 26 mai 1944, jour du bombardement de Saint-Etienne,  de tomber sous les bombes.

    Germaine et André CELLARD ont fait partie avec Catherine et Joannès FURNON et avec Paule et Joseph THIOLLIER, tous reconnus par YAD VASHEM comme JUSTES PARMI LES NATIONS, d’une solide chaîne de solidarité qui a arraché à la mort les cinq membres de la famille NETTER ;

    Le 29 Août 2011, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné, à André et Germaine Cellard, le titre de Juste parmi les Nations.

    Articles annexes

    Les médias externes :







    Mis à jour il y a 1 mois.