Françis MELISSON
Julienne MELISSON
Francis et Julienne Melisson, un couple sans enfant, habitent à Mandres-les-Roses, au 123 rue de Verdun (aujourd’hui rue de la Gare). Francis* est charpentier.
Les Cymermann habitent à Paris, 15 rue Myrha dans le 18e arrondissement.
Abraham, tailleur né à Varsovie (Pologne) le 15 juin 1897, naturalisé français depuis 1930.
Berthe née Losowski, française née à Tours, est sténodactylo chez un huissier parisien.
Leur fille, Thérèse, naît en 1941.
Abraham a 45 ans lorsqu’il est arrêté par la police française et déporté sans retour de Pithiviers vers Auschwitz le 21 septembre 1942 par le convoi n° 35.
Berthe se trouve alors seule avec son bébé, Thérèse, qu’elle cherche à mettre à l’abri.
Marcelle Gelet, une amie de l’une de ses tantes habite Mandres-les-Roses.
C’est par son intermédiaire que Francis* et Julienne Melisson accueillent Thérèse Cymermann qui deviendra leur fille unique.
Thérèse Cymermann a tout juste un an lorsqu’elle arrive chez les Melisson*. Sa mère, cachée à Paris, parvient à lui rendre de courtes visites.
En 1946, Thérèse entre à l’école de Mandres-les-Roses et restera chez Francis et Julienne Melisson jusqu’en 1949, le temps que Berthe reconstruise un semblant de vie pour elle et pour sa fille.
Après que Thérèse soit retournée vivre avec sa mère à Paris, elle prendra bien souvent l’autocar de La Bastille vers Mandres-les-Roses jusqu’à leur disparition : « Mémé en 1963 et Pépé en 1966« .
Thérèse Cymermann ainsi que la mairie ont fait en sorte que les restes du couple Melisson reposent à un endroit « digne d’eux », baptisé « le carré des Justes ».
Documents annexes
Deux enfants se souviennent 25 juin 2018 12:23:46 | |
Dossier 10972 – Melisson; Articles de presse 3 décembre 2011 17:27:36 |