Léon Coudreuse

Venant de Pologne, Moïse Rubinsztein est arrivé à Paris au début des années 1920. Il épouse Elisabeth Leboff, issue d’une famille de rabbins. Leur fille Eliane naît en 1929 et Monique en 1934. Moïse est artisan-maroquinier. La famille habite à Paris dans le 11ème arrondissement.

Avant la guerre, les Rubinsztein avaient fait connaissance et s’étaient liés d’amitié avec Léon Coudreuse, le fils de Léon et Hortense, couple déjà âgé demeurant à Brulon dans la Sarthe. Au printemps 1940, la famille Rubinsztein part se réfugier chez les Coudreuse à Brulon, puis décide de rentrer à Paris. Dès août 1941, étant étranger, Moïse est raflé. Il est déporté par le convoi N° 7 à Auschwitz où il est assassiné.

Quand Eliane tombe gravement malade au printemps 1942, sa mère trouve à la placer chez un couple ami des Brulon, les Mauboussin, mais lorsque Madame Mauboussin tombe malade, Elisabeth Rubinsztein fait appel à ses amis Coudreuse.

Ils sont retraités et leur fille Simone vit avec eux. Ils acceptent de cacher et soigner la petite Eliane. A Noël 1943, ils acceptent de cacher aussi Monique à la demande de sa mère. Simone Coudreuse va assumer tous les soins à donner aux deux fillettes. Par mesure de sécurité et pour éviter toute dénonciation, les Coudreuse font baptiser les enfants en juin 1944.

A la Libération, Eliane retrouve sa mère à Paris. Monique reste chez les Coudreuse jusqu’en septembre 1947. Des relations très amicales ont toujours perduré entre les deux familles.

Le 10 décembre 2012, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Monsieur Léon Coudreuse, à son épouse Hortense et à leur fille Simone. 

La Maison

Monique Poillot et Mme Coudreuse en  1958

Documents annexes

Invitation cérémonieInvitation cérémonie
24 novembre 2017 05:49:02