Alençon. Une cérémonie en hommage aux déportés et aux Justes de France

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Dossier n°

12855

Alençon. Une cérémonie en hommage aux déportés et aux Justes de France

Du 16/07/2017

 

 

 

 

Ce dimanche 16 juillet 2017, une cérémonie a été organisée au square des Déportés à Alençon. Une manifestation organisée à la mémoire des déportés et en hommage aux Justes de France.

« Il y a soixante-quinze ans, les 16 et 17 juillet 1942, avait lieu à Paris la rafle que la mémoire collective retiendra comme la plus importante qu’ait connue l’Occupation. Aujourd’hui, nous rendons hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et aux Justes de France. » 

Ce dimanche 16 juillet 2017, une cérémonie a été organisée au square des Déportés à Alençon. Une manifestation organisée à la mémoire des déportés et en hommage aux Justes de France.

« La rafle du Vel’ d’Hiv’ constitue une blessure dans l’histoire de notre pays. En moins de 48 heures, 13 152 juifs, dont plus de 4 000 mineurs de moins de 16 ans, furent arrêtés, enfermés, puis déportés vers les camps de la mort. » Mention a été faite également, dans ce message, du sort des « nombreux tsiganes victimes du racisme du régime de Vichy, arrêtés, internés et parfois déportés ».

Le représentant de l’État a souligné ensuite que la journée était dédiée à l’espérance et à la dignité humaine. « Des Françaises et des Français refusèrent ces comportements barbares, ceux que l’on appela plus tard les Justes parmi les Nations. Plus de 4 000 Justes de France sont actuellement reconnus. Ils apportèrent leur aide au péril de leur vie à des juifs persécutés, cachant et sauvant des personnes recherchées, dont de nombreux enfants, leur évitant ainsi le sort réservé aux 75 000 autres qui furent déportés et dont à peine 2 500 rentrèrent au pays. »

Enfin, hommage a été rendu à Simone Veil, décédée récemment, qui a été à l’initiative de la reconnaissance des Justes de France. Le message ministériel soulignant un propos de « cette grande dame ». Elle avait écrit : « j’ai le sentiment que le jour où je mourrai, c’est à la Shoah que je penserai. » 

Fabienne GÉRAULT