Atelier « Justice & Mémoires » dans le cadre de l’exposition « Tu te souviendras de moi »

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Dossier n°

Atelier « Justice & Mémoires » dans le cadre de l’exposition « Tu te souviendras de moi » Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu, 1943-1944 au MAHJ

Justice Mémoires Izieu MAHJ

Présentation de la fiche d’activité sur le thème « Justice et Mémoires » que proposée par Ludivyn Munoz , cette année à ses élèves de TDGEMC (Droit et Grands du Enjeux du Monde Contemporain), suite à la visite de l’exposition du MAHJ sur les enfants d’Izieu.

Dirigée par Sabine et Miron Zlatin, un couple de juifs d’origine polonaise et russe arrivés en France dans les années 1920, la « Colonie des enfants réfugiés de l’Hérault » est une des nombreuses maisons ayant participé au sauvetage des enfants juifs durant l’Occupation. Installée, grâce au soutien de la préfecture de l’Hérault et du sous-préfet de Belley, dans l’Ain, dans le cadre isolé et champêtre de la villa Anne-Marie à Izieu, elle a abrité quelques 105 enfants de 3 à 17 ans, entre mai 1943 et la rafle du 6 avril 1944 ordonnée par Klaus Barbie. Les 44 pensionnaires et les 7 animateurs présents ont été déportés et assassinés, à l’exception d’une monitrice rescapée d’Auschwitz. Les autres enfants passés par Izieu semblent avoir tous survécu, sauf une fillette déportée en mai 1944.
Qu’ils soient nés en France, en Belgique, au Luxembourg ou en Autriche, ces enfants venaient de familles immigrées originaires d’Europe orientale, à l’exception de jeunes Allemands et d’une dizaine d’enfants nés en Algérie. Beaucoup étaient passés par les camps d’internement de la zone sud avant d’être pris en charge par l’œuvre de Secours aux Enfants (OSE). Consciente du danger qui planait sur Izieu depuis l’occupation de la zone italienne par la Wehrmacht en septembre 1943, Sabine Zlatin était à Montpellier lors de la rafle, préparant la dispersion de la colonie. À son retour à Izieu, elle a sauvé ce qu’elle pouvait des dessins, lettres ou carnets, autant de témoignages de vies brusquement interrompues. Le titre de l’exposition est tiré d’un de ces petits mots d’enfants.

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